Les souvenirs de David Foenkinos

Au début ça coulait sympathique et un peu ordinaire. Je me demandais où l’intérêt se trouvait. Puis est arrivé le chapitre 51. Il m’a mise dans un état de grand bonheur. J’étais heureuse. J’aimais la terre entière. J’avais l’impression de toucher l’universel.

Et puis le chapitre 66 et arrivé. Je lisais à la piscine. J’ai dû abandonner. J’allais brailler bruyamment toutes les larmes de mon corps. Il a fallu que je prenne le temps de me ressaisir, de trouver un bon endroit ainsi qu’un bon moment pour poursuivre et terminer. Il m’aura fallu trois jours pour reprendre la lecture.

L’écriture est chaleureuse, intime, proche, puissante (dans le sens de évocatrice) et colorée. Les mots simples, naturels, chauds, enveloppants. Assise à la piscine avec les enfants qui crient et qui jouent, j’étais transportée dans un boudoir à l’atmosphère feutrée, en compagnie d’un ami. J’ai fait un grand tour de montagnes russes. Ça m’est arrivé souvent, plus jeune, en lisant A. Jardin.

Merci, auteur, pour ce magnifique texte.

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