L’exception d’Audur Ava Olafsdoittir
Publié : 28 août 2018 Classé dans : Mes lectures Poster un commentaireComment se ramasser et continuer à vivre quand on se fait planter là par celui avec qui on avait chois de partager sa vie?
J’ai lu en imaginant très bien de quoi les personnages avaient l’air. J’ai bien aimé mais la fin est un peu en queue de poisson. Ça se termine sur un gros pas grand chose.
Les souvenirs de David Foenkinos
Publié : 22 août 2018 Classé dans : Mes lectures Poster un commentaireAu début ça coulait sympathique et un peu ordinaire. Je me demandais où l’intérêt se trouvait. Puis est arrivé le chapitre 51. Il m’a mise dans un état de grand bonheur. J’étais heureuse. J’aimais la terre entière. J’avais l’impression de toucher l’universel.
Et puis le chapitre 66 et arrivé. Je lisais à la piscine. J’ai dû abandonner. J’allais brailler bruyamment toutes les larmes de mon corps. Il a fallu que je prenne le temps de me ressaisir, de trouver un bon endroit ainsi qu’un bon moment pour poursuivre et terminer. Il m’aura fallu trois jours pour reprendre la lecture.
L’écriture est chaleureuse, intime, proche, puissante (dans le sens de évocatrice) et colorée. Les mots simples, naturels, chauds, enveloppants. Assise à la piscine avec les enfants qui crient et qui jouent, j’étais transportée dans un boudoir à l’atmosphère feutrée, en compagnie d’un ami. J’ai fait un grand tour de montagnes russes. Ça m’est arrivé souvent, plus jeune, en lisant A. Jardin.
Merci, auteur, pour ce magnifique texte.
La place d’Annie Ernaux
Publié : 10 août 2018 Classé dans : Mes lectures Poster un commentaireAnnie Ernaux parle de la misère de ses parents, de la gêne de son père lorsqu’il rencontre une personne éduquée, du malaise qui s’installe entre elle et lui parce qu’elle grimpe l’échelle sociale. On observe un homme dont la fierté se mélange à la gêne et à la maladresse. Elle fait le portrait d’une génération avec douceur, bienveillance et distance. J’ai cru par moment que cette famille n’était pas la sienne.
L’écriture est difficile à comprendre. J’ai trouvé le vocabulaire particulier, certaines expressions sibyllines, le style ampoulé. J’en garde tout de même un très bon souvenir parce qu’il y a une paix dans la façon de dire. J’y ai trouvé une certaine poésie.